A l'heure où certains étaient partis se reposer, Toussaint Grehemss observait la porte principale du manoir. Bien que celle-ci ait subit d'importants dégâts comme le reste du manoir lors de l'attaque, quelque chose de bien plus grave poussait le brun a compter l'ensemble de ses munitions et a nettoyer chacune de ses armes. En effet, il ne pouvait pas s'ôté l'idée que l'Ombrelle était là, quelque part, en totale liberté et armée. Il avait pourtant tenté de dormir, cherchant du réconfort en se disant qu'elle ne reviendrait pas, qu'elle était déjà bien loin. Rien n'y avait fait, la boule au fond de son ventre l'empêchait de trouver du repos.
Après avoir chargé et nettoyés ses armes, il s'assura que chaque porte et fenêtre soit correctement fermées. Est-ce que la peur l'avait rendu parano? - Oui. Sans hésitation. Pourtant l'Ombrelle ne l'avait jamais attaqué et elle n'avait encore jamais tué quiconque étant proches des Ravaillac alors pourquoi cette peur ? Parce qu'à de nombreuses reprises il avait eu la démonstration de la cruauté de la femme, peut-être? Ou bien parce qu'il savait qu'il ne pourrait rien contre elle.
Toussaint regagnait sa chambre quand quelque chose le poussa a s'arrêter devant celle de l'Ombrelle. Il battit des cils en passant le seuil alors que la pièce habituellement immaculé de blanc avait été repeinte par des éclaboussures rouge vif. Le corps d'un des attaquants de la soirée gisait en plein milieu, décapité et démembré, alors que les mannequins aux costumes colorés - habituellement disposés de façon à ce qu'on pense qu'ils prennent le thé; ils étaient cette fois là tous debout, autour du cadavre. Leurs mains blanches en bois tenaient des couteaux recouvert de sang comme-ci ils étaient les auteurs du meurtre. Cette image déstabilisa le brun qui se força a réfléchir un instant. Les mannequins ne pouvaient pas bouger, c'étaient des objets inanimés et pourtant, celui qui les avait déplacés avait réussi a donner à ces pantins de bois un air étrangement humain. Toussaint avança dans la pièce en inspirant profondément, il percevait quelque chose d'écrit sur le dos large du cadavre - quelque chose qui n'était pas ressemblant à ce que l'Ombrelle faisait d'habitude. Il se pencha, posant la main au sol pour pouvoir observer les mots sanglants qui ressortaient sur la peau sombre du pauvre homme-loup.
"Il arrive d'un pas léger. Il embrasse le sol de ses pieds en promettant la mort à tout ceux qu'il croise."
Toussaint ne comprit d'abord pas les mots qu'il lisait puis, au fur et à mesure qu'il relisait, il comprit la prédiction que l'Ombrelle avait laissé là. Quelqu'un arrivait vers eux, quelqu'un de dangereux en l'occurrence. Le brun se releva lentement, déglutissant avant de sortir de la chambre, regagnant à pas vifs sa chambre.
Bientôt, la prédiction se réalisera et le danger franchira les portes du Manoir de Ravaillac. Ils n'étaient pas prêts, ils ne feraient pas le poids à une telle attaque.
"Espérons qu'elle revienne nous sauver, si elle n'est pas déjà entrain de le faire"
Du fond de son cœur, Toussaint Grehemss espérait que l'Ombrelle les aiderait car si elle s'était enfuit du manoir en sentant le danger, alors cela n'annonçait rien de bon.
Ils n'étaient pas prêts.
Après avoir chargé et nettoyés ses armes, il s'assura que chaque porte et fenêtre soit correctement fermées. Est-ce que la peur l'avait rendu parano? - Oui. Sans hésitation. Pourtant l'Ombrelle ne l'avait jamais attaqué et elle n'avait encore jamais tué quiconque étant proches des Ravaillac alors pourquoi cette peur ? Parce qu'à de nombreuses reprises il avait eu la démonstration de la cruauté de la femme, peut-être? Ou bien parce qu'il savait qu'il ne pourrait rien contre elle.
Toussaint regagnait sa chambre quand quelque chose le poussa a s'arrêter devant celle de l'Ombrelle. Il battit des cils en passant le seuil alors que la pièce habituellement immaculé de blanc avait été repeinte par des éclaboussures rouge vif. Le corps d'un des attaquants de la soirée gisait en plein milieu, décapité et démembré, alors que les mannequins aux costumes colorés - habituellement disposés de façon à ce qu'on pense qu'ils prennent le thé; ils étaient cette fois là tous debout, autour du cadavre. Leurs mains blanches en bois tenaient des couteaux recouvert de sang comme-ci ils étaient les auteurs du meurtre. Cette image déstabilisa le brun qui se força a réfléchir un instant. Les mannequins ne pouvaient pas bouger, c'étaient des objets inanimés et pourtant, celui qui les avait déplacés avait réussi a donner à ces pantins de bois un air étrangement humain. Toussaint avança dans la pièce en inspirant profondément, il percevait quelque chose d'écrit sur le dos large du cadavre - quelque chose qui n'était pas ressemblant à ce que l'Ombrelle faisait d'habitude. Il se pencha, posant la main au sol pour pouvoir observer les mots sanglants qui ressortaient sur la peau sombre du pauvre homme-loup.
"Il arrive d'un pas léger. Il embrasse le sol de ses pieds en promettant la mort à tout ceux qu'il croise."
Toussaint ne comprit d'abord pas les mots qu'il lisait puis, au fur et à mesure qu'il relisait, il comprit la prédiction que l'Ombrelle avait laissé là. Quelqu'un arrivait vers eux, quelqu'un de dangereux en l'occurrence. Le brun se releva lentement, déglutissant avant de sortir de la chambre, regagnant à pas vifs sa chambre.
Bientôt, la prédiction se réalisera et le danger franchira les portes du Manoir de Ravaillac. Ils n'étaient pas prêts, ils ne feraient pas le poids à une telle attaque.
"Espérons qu'elle revienne nous sauver, si elle n'est pas déjà entrain de le faire"
Du fond de son cœur, Toussaint Grehemss espérait que l'Ombrelle les aiderait car si elle s'était enfuit du manoir en sentant le danger, alors cela n'annonçait rien de bon.
Ils n'étaient pas prêts.